08 janvier USA : La danse de la baleine

Je suis souvent si déterminé à parcourir des milliers de kilomètres à la poursuite de mes rêves que je ne me rends pas compte que ce que je cherche passe parfois devant ma porte.

et cela semble être une parabole de ma vie, (ce qui est le cas) à cause de quelque chose que j'ai vu ce week-end ici même à Virginia Beach, et qui m'a enthousiasmée.

Il s'avère que les baleines à bosse viennent en Virginie pendant ces mois pour s'accoupler. C'est là que ces créatures me laissent un peu perplexe, car elles doivent être les seuls êtres vivants à venir en Virginie dans ce but, si c'est ennuyeux à mourir (bien que ce soit peut-être l'une des raisons pour lesquelles elles sont en danger d'extinction...).

Samedi, je suis donc allé sur un petit bateau, pour voir si j'avais de la chance et si je pouvais les voir (pas en train de s'accoupler, je ne suis pas encore si mauvais que ça...).

Mais bien sûr, l'un des inconvénients des animaux sauvages est qu'ils apparaissent quand ils le veulent, et nous avons donc passé deux longues heures à chercher en vain. Au cas où, alors que nous étions sur le point d'abandonner et de retourner sur la côte, j'ai essayé de dire cette phrase d'appel universelle que tous les animaux comprennent mystérieusement : piiiiiiit, pitas pitas pitas, pitas....

puis une énorme baleine est apparue, qui d'après mes calculs mesurait environ 20 mètres de long (comme vous pouvez l'imaginer, j'ai probablement sous-estimé le nombre de mètres, alors arrondissons à 30 pour être plus exact).

Ce qui est dommage, c'est que comme je suis tellement "intelligente", au moment où j'ai commencé à danser pour nous, j'ai réalisé que mon appareil photo n'avait plus de batterie et que je ne pouvais plus prendre de photos. Mais pour ne pas vous laisser avec l'envie de voir plus de photos de ma baleine, j'ai décidé de faire quelques croquis. Ils ne sont pas comme les photos, mais ils ont le charme de l'artisanat.

Pourtant, la résolution de l'image est supérieure à celle de l'appareil photo de mon nokia .... "dernière génération".

Les histoires de sirènes trouvent leur origine dans le chant de la baleine à bosse qui faisait tomber les marins amoureux. Les goûts ont beaucoup évolué, car je les trouve mignonnes, mais de là à tomber amoureuse... Au cas où, je me suis bouché les oreilles, je ne voulais pas me voir à ce point-là en train de s'enfuir avec l'une d'entre elles.

Eh bien, je suis conscient que cette entrée ne donne pas beaucoup plus que cela. Quel samedi marin j'ai passé, d'abord à observer les baleines, ensuite à observer les phoques la nuit dans le centre-ville (désolé d'être aussi vulgaire, mais c'est sorti tout seul), et pour terminer la journée, j'ai mangé un festin de crabe avec cette sauce épicée qu'ils savent faire ici comme nulle part ailleurs.

Comme j'aime la mer, j'aurais dû devenir marin...