Mali : Bamako

Trois heures du matin à l'aéroport de Bamako. C'est un voyage au rabais, parfois ils me font payer en viande. J'ai pensé à écrire dans mon egoblog, pour voir si ça m'empêcherait de dormir (je ne sais pas si ça vous empêcherait de dormir). Aujourd'hui, j'ai voulu écrire plus subtilement, mais j'ai peur que le chromagnon qui est en moi ressorte. En tout cas, je suis content, parce que cette fois l'envie de revenir est plus forte que l'envie de rester, Noël est ce qu'il est. Alors je rentre à la maison....

Si j'ai envie d'aller travailler le lundi, c'est que quelque chose de bon m'attendra, je le dis, j'aime les lundis et la mère qui les a portés. J'espère qu'il fera chaud en Espagne

Aujourd'hui, je veux vous montrer quelque chose de Bamako et de ses environs.

Je commencerai par le grand marché, si les moustiques, qui pullulent autour de moi, me le permettent.

Comme dans un bon marché africain, vous pouvez trouver de tout, et s'ils ne l'ont pas, ils le feront pour vous. Avec une tradition animiste, il y a une zone où ils vendent des os, des têtes et des restes de toutes sortes d'animaux pour des amulettes et des rituels, des peaux de lion, dont je ne savais pas qu'il y en avait au Mali, aux restes d'éléphants, que vous pouvez voir lorsqu'ils passent par Hombori, car ils effectuent la plus longue migration de mammifères au monde entre le Burkina et le Mali.

Ces dames vendent des noix du colatier (puticola) qui, selon elles, donnent de la vigueur sexuelle, mais elles sont tellement mauvaises que je ne pense pas que cela en vaille la peine... Je ne les ai essayées qu'à titre expérimental.

Au péril de ma vie, j'ai grimpé sur une hauteur pour profiter du spectacle, et en même temps pour m'éloigner un peu de la cour de vendeurs autoproclamés qui gravitaient autour de moi. Voyez si vous aimez les photos que j'ai prises :

Voici la route d'accès au marché

Bien que cette rue donne une impression de chaos, ce qu'elle est..., ils sont beaucoup plus avancés que nous en matière de sécurité routière. J'en veux pour preuve ce prototype révolutionnaire d'airbag pour motocyclistes qu'ils sont en train de mettre au point et dont j'ai pu photographier le pilote d'essai. Je crains qu'il ne soit mis en œuvre à Madrid.

La moto est le moyen de transport le plus populaire du pays, elle est très dangereuse, il y a une armée de motards sans pitié. J'ai moi-même dû en utiliser une pour accomplir une "mission d'infiltration".

Au fait, ici je suis venu voir où nous allons vivre en février et mars prochain. J'ai mis la photo, je n'ai identifié ni la piscine à débordement avec vue sur le Niger ni le buffet du petit déjeuner, je cherche encore mais j'ai mauvaise mine....

La ville est traversée par le fleuve Niger. Au nord se trouve le quartier de l'hippodrome, avec des endroits comme The terrace, Byblos ou Ibiza, qui ne sont pas mal du tout, mais de l'autre côté .... la nuit, on peut entendre les tambours de guerre battre, il faut y aller...

C'est la rivière qui sépare les deux moitiés.

Cette photo en noir et blanc est très belle. Ce fleuve est navigable pour les bateaux de passagers à partir de Koulikoro, qui sert de port à Bamako. On peut se rendre à Gao via Tombouctou, mais seulement dans les mois qui suivent la saison des pluies. Le reste de l'année, il faut partir de Mopti (voir mon magnifique reportage photo ci-dessus) car le fleuve est très bas.

J'ai pris ces photos dans le port de Koulikoro, et cette dernière, elle ne dit rien, mais j'aime la couleur qu'elle a, alors je la mets ici.

Je voulais maintenant faire une visite des villages Senufo dans le sud du pays, mais je vais garder cela pour le lendemain.

Entre la cuite d'hier et l'heure tardive, j'ai l'impression que mon corps et mon âme ont été retournés comme une chaussette. Je voulais rentrer chez moi, mais cela ne fait que quelques minutes que j'ai décollé et l'Afrique commence à me manquer. Mon corps, en tas, est sur le chemin du retour, mais mon esprit y est resté, comme l'harmattan, cette poussière désertique en suspension qui enveloppe le Sahel à cette époque de l'année et ne le quitte jamais...

Désertion
setielena@gmail.com
2 Commentaires
  • enrique
    Publié à l'adresse suivante 15:20h, 18 janvier Répondre

    Bonjour
    Enrique, un ami de Maria que nous avons rencontré à Salvatierra.
    J'ai des photos de moi mangeant sur ce marché dans des seaux en plastique bleus, et ramant avec des pêcheurs de l'ethnie bobo... quand j'avais des cheveux.
    On se reverra.
    Une accolade

    • undiaenlavidadecuchara
      Publié à l'adresse suivante 18:54h, 19 janvier Répondre

      Quelle joie !
      Eh bien, c'est vrai, il faut qu'on se retrouve et qu'on organise de bons voyages.
      Une étreinte

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