USA : Sous l'œil du cyclone

Je n'ai pas pu aller travailler aujourd'hui, et même si j'avoue que j'ai supporté ce chagrin avec beaucoup de résignation, le fait de ne pas pouvoir sortir pour autre chose commence à me sembler moins amusant. Dehors, l'ouragan Sandy semble avoir des vues sur mon quartier. Il pleut des cordes et des coups de vent, la rivière qui passe devant chez moi a débordé, inondant les maisons d'en face et rendant ma piscine à débordement plus infinie que jamais. J'ai peur...

Le danger auquel je suis confronté est réel, il ne me reste qu'une boîte de tranchettes pour survivre jusqu'au passage de l'ouragan, alors je ne vais pas sortir du lit pour ne pas utiliser mes réserves d'énergie de manière stupide.

C'est dans ces jours gris que j'aime le plus me souvenir des dernières journées ensoleillées dont j'ai profité et c'est pourquoi je me suis souvenue d'un parc dont je ne vous ai pas encore parlé, alors le voici : (bien sûr, quelle habileté à changer de sujet)

Le parc que je vous présente, Bryce Canyon, est de loin le plus beau parc naturel que j'aie jamais vu. Au cas où quelqu'un soupçonnerait ma tendance à l'exagération, voici un exemple.

Je sais que chaque fois que je parle d'un paysage, je dis toujours que c'est le plus beau que j'ai vu dans ma vie. C'est incroyable la capacité de la nature à me surprendre jour après jour. Ou bien je commence à avoir une mémoire de poisson et je ne me souviens plus de ceux que j'ai déjà vus.

Voir le lever du soleil depuis le soi-disant Amphithéâtre est une autre des expériences qui restera à jamais dans ma mémoire de poisson, bien que j'admette que lorsque je me suis levé à quatre heures du matin, j'aurais préféré le voir depuis mon lit dans un documentaire sur TV 2. (Je vous recommande de cliquer sur la photo pour mieux voir l'incroyable hachure de couleur du lever du soleil dans le parc que j'ai réussi à capturer avec l'art que mon enfant possède).

Mais la boucle Peek-A-Boo est encore meilleure. Ce sont dix kilomètres de surprise en surprise qui font de cette balade l'une des plus belles promenades que j'ai faites dans ma vie (je l'ai déjà dit, n'est-ce pas ?...). Voici quelques photos du parcours, comme vous pouvez le constater, les mots sont superflus :

Et le Tchèque ne voulait pas le faire, j'ai eu du mal à le convaincre...

Je suis sûr que vous vous demandiez ce qu'il était advenu de mon Tchèque préféré. Eh bien, rien, il a continué le voyage avec moi, et en plus, notre relation devenait de plus en plus forte. J'étais même sur le point de lui faire apprendre à chanter avec moi a cappella le fameux duo Pimpinela (dont je ne sais d'ailleurs toujours pas comment il s'est retrouvé dans mon ipod, c'est peut-être un de ces virus).

La compagnie est d'une importance capitale lors d'un voyage. Un mauvais compagnon de route peut transformer ce paysage en un tas de pierres empilées sans aucun sens.

Et même si j'ai quand même vu des paysages incroyables et pas des pierres, j'aurais aimé faire ce voyage avec une autre compagnie, j'aurais même pris avec moi ce groupe qui est venu avec moi il n'y a pas longtemps en Afrique...( Bon, je ne sais pas...).

Même si j'ai été mordu par un loup des steppes dans l'Arctique, je ne suis pas devenu un loup solitaire et j'ai besoin de partager tout ce que je vois, je ne peux pas tout garder pour moi, c'est sans doute pour cela que je vous en parle dans mon egoblog.

Mais j'aime aussi l'accompagner d'une bière ou d'une tortillita chez Jose Luis.

Comme toujours, je vais vous montrer quelques unes de ces photos de choses qui ne disent rien mais qui ont une couleur incroyable, une licence d'artiste.

Et c'est avec eux que je vous laisse pour aujourd'hui, je reviens à la réalité brute, je vois par la fenêtre qu'il pleut toujours des cordes. Cela ressemble au déluge universel, alors pour le bien de l'Humanité, je vais sauver deux éléments de chaque espèce que je veux voir perdurer dans le futur, au cas où, deux hamburgers, deux pizzas cuatrofromaggi, deux gintonic....

Et là, il faut vraiment que je sorte, je n'ai plus de cacao et sans lui, je ne pense pas pouvoir résister longtemps. Souhaitez-moi bonne chance, je vous tiendrai au courant...

Désertion
setielena@gmail.com
2 Commentaires
  • Rafa
    Publié à l'adresse suivante 16:51h, 30 octobre Répondre

    Ne vous inquiétez pas, ne bougez pas de la maison, maman et Paloma viennent ce soir avec une nouvelle provision de colacao. Comment allez-vous à Washington ? En nageant ou en faisant du canoë ?

  • Pilar Carmona
    Publié à l'adresse suivante 18:06h, 31 octobre Répondre

    Quels paysages fantastiques, quel plaisir des sens, quelle chance, même au milieu d'un ouragan, de pouvoir trouver un hamburger à déguster !

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